Les maximes de Mme de Pompadour


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Mario Frejaville: "M.me de Pompadour mi ha detto ..." - Schena Editore
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Ces maximes ont été isolées et tirées en lisant “entre les lignes” dans les lettres de Mme de Pompadour.



Heureux les indifférents!

L’ambition est le supplice le plus grand.

Pour beaucoup de gens la santé vaut plus que la gloire.

Si vous voulez des amis parfaits, cherchez-les parmi les anges.

Entre amis on ne se bat pas.

On ne doit pas houer avec la vie des hommes.

Les Seigneurs d’Italie ont toujours besoin de protecteurs.

Les rois n’one pas d’amis, peu sont dignes d’en avoir.

L’art de plaire est plus difficile que de tromper.

Chacun a deux âmes: une pour apprécier le bien, l’autre pour faire du mal.

L’amour fait les héros et les rend sages.

Aimer la victoire, pas la fange.

La gentillesse consiste en être aimable.

La gloire est une déesse cruelle, qui fait payer cher ces faveurs.

Le mariage est le remède meilleur pour les âmes faibles.

Les bonnes qualités attirent plus haine que les mauvaises.

Aimez votre mère comme elle vous aime.

Le monde est faux pourquoi il promet une joie qu’il ne peut pas donner.

Les femmes sont plus difficiles à gouverner que les hommes.

L’intelligence n’a pas de sexe.

Chaque homme est plus intéressé que son voisin à défendre sa maison.

Ne plaindrez pas les morts, mais ceux qui survivent.

Les prêtes sont nés pour prier Dieu, pas pour gouverner les peuples.

Servir le mérite et le courage est un devoir.

La paix est le bien le plus précieux qu’un roi puisse donner à ses sujets.

Aimez Dieu et la vertu.

Le canon ne respecte personne.

Pour faire de la politique il faut être correct et avoir du bon sens.

Le plaisir est un cadeau que Dieu ne concède pas à l’ambition.

La guerre aux Anglais est une guerre pour l’existence.

Honorons les mérite et la vertu.

La liberté est une nourriture qui n’est pas bonne pour tout estomaque.

Etre modeste et fiable signifie plaire à Dieu et aux hommes.

Si on ne peut pas éviter la tempête, il faut éviter ses conséquences.

C’est plus facile de changer d’air que d’humeur.

Donner à manger aux chiens, même s’ils vous mordent.

Ce qui tombe en disgrâce n’a plus d’amis.

Le plaisir n’est pas de contempler l’or dans les caisses, mais de le faire circuler.

Un cordonnier est un homme comme les autres.

L’amitié est le véritable baume de la vie.

Un roi n’a aucun droit sur les consciences.

La mort est une libération.

Les défauts sont patrimoine de l’humanité.

La tristesse abrutit est fait vieillir.

La folie est à plaindre, pas à rire.

Les nations qui se détestent réciproquement ne sont pas a même de maintenir la paix longtemps.

L’ambition et la vanité des princes sont la ruine des peuples.

Il faut avoir de bonnes vertus pour qu’on puisse les distinguer dans les autres.

En mourant, plaignez les personnes honnêtes que vous aiment.

Les belles femmes inspirent des pensées délicates.

C’est plus difficile de conserver la paix que de la faire.

Le hérisson renonce à ses piquants si le loup perd ses dents.

L’homme juste pardonne les erreurs involontaires.

Les assemblées décident à la majorité, quelque fois il est mieux de décider à la minorité.

Méfie-toi des adulateurs qui te louent pour les qualités que tu n’as pas.

Les Anglais ignorent l’art de négocier.

Dans les affaires de l’Etat la bonne chance est plus importante que les capacités des négociateurs.

On adore Dieu pour sa bonté.

Les vices sont des malheurs de l’âme qui ne guérissent pas avec les sermons.

La seule reconnaissance qu’on doit attendre des personnes qu’on aide est qu’elles se distinguent.

Ancienneté signifie sagesse.



Le mérite est dans la vaillance et la vertu. Un bon roi doit souffrir comme un bon père.

L’amitié tout ennoblie.

L’amitié est un plaisir de chaque age, mais c’est un besoin pendant la vieillesse.

L’amour est le plaisir d’une saison, l’amitié est celui d’une vie entière.

Un diplomate doit être capable de mentir et de tromper, s’il est honnête il sera une victime des autres.

Un mauvais anglais est un monstre, un bon anglais est presque un dieu.

On doit être capable de se faire aimer.

Les grands ne doivent pas faire d’erreurs petites.

La force détruit le droit et annule chaque chose.

Combattre les voleurs privilégiés.

La France ne sera jamais une puissance maritime.

Ceux qui veulent la guerre n’ont que l’embarrasse de choisir un bon prétexte.

La guerre fait toujours très peu bien et beaucoup de mal.

La vanité satisfaite n’est pas félicité.

Même les femmes peuvent avoir raison et donner de bons conseils.

Estimer le mérite et honorer la vertu.

La vérité agace plus que le mensonge.

Les adulateurs sont des bêtes qui considèrent les autres à leur image.

Le secret de la politique est de mentir au moment approprié.

Les voleurs ne prennent pas pour restituer.

Un monarque absolu peut faire tout le mal qu’il veut, un roi constitutionnel ne peut pas faire tous le bien.

Les personnes honnêtes et les grands génies sont toujours de bons chrétiens.

La politique n’est pas chose pour les belles femmes.

Dieu se sert souvent des hommes pour opérer ses miracles.

On doit toujours tenir en considération l’amour-propre et la vérité.

L’amour est la passion des hommes.

Les amabilités sont peu de choses, mais elles donnent toujours de grands résultats.

Justice et modération comptent pour les peuples: les chefs en sont supérieurs.

Ceux qui briguent battent ceux qui méritent.

Pour qu’on plait à Dieu il ne faille pas faire d’injustices.

La vénération est un hommage à la vertu.

Dieu protège la bonne foi.

La félicité est dans la joie publique.

Les larmes ne sont pas inutiles.

Ceux qui aiment l’argent participent aux avantages des vainqueurs, sans courir les risques des vaincus.

La mort d’un homme change souvent la fortune des autres.

Vertu et courage protègent des caprices de la fortune.

La bataille est un jeu dans lequel ceux qui perdent passent pour bêtes presque toujours.

Le coeur de l’homme a de grandes ressources.

Ceux qui tombent dans la misère soufrent doublement dans le souvenir d’avoir été heureux.

Personne ne doit nous être gré pour ce qui nous faisons de notre coeur.

Connaître le monde comme spectateurs est une chance.

La jalousie est le meilleur éloge aux grands hommes.

Il n’y a pas de pardon pour ceux qui mènent un peuple au désespoir.

Honorer la mémoire des grands, pour que les autres les égalent.

Sincérité et modestie sont les armes du succès.

La beauté cherche la beauté.

Un gentilhomme n’a pas peur de la langue d’une femme.

Un bon diplomate est plus utile qu’un bon général.

Les stratèges sur le papier sont toujours injustes et irraisonnables.

La canaille déteste et aime sans une raison.

Ceux qui font face aux dangers ont droit aux honneurs.

Les projets stériles ne servent pas à la concrète réalité des peuples.

Les morts se fichent des vivants.

Composer de pauvres vers n’est pas gouverner.

Etre digne de l’estime des honnêtes.

Ne faites pas d’injustices pour rendre des services. L’orgueil n’est pas pour les vaincus.

Ceux qui veulent vaincre tout seuls sont vaincus.

L’honneur d’une nation est son indépendance.

Comme les honneurs, la vieillesse change le caractère des hommes.

La vérité et la justice n’admettent pas de contradictions.

Les peuples obéissent, mais ils se libèrent des maîtres quand ils abusent de son pouvoir.

Le sens religieux ne suffit pas pour être de bons chrétiens.

Il est mieux d’être ambassadeur d’un vainqueur que d’un vaincu.

La chance n’abrite pas dans l’ambition, mais dans la modestie.

En guerre ce qui compte est la chance et l’incapacité de l’ennemi.

L’Allemagne a toujours été la tombe des Français.

Heureux ceux qui n’aiment pas.

Seulement Dieu peut donner la paix.

C’est le pilote qui garde la route, pas l’équipage.

L’amour ne vaut ni éloges ni reproches.

La politique rend les hommes méchants et jaloux, au lieu de les faire plus aimables.

Travailler pour la patrie est le grand mérite des âmes nobles.

Les chefs doivent éprouver la félicité d’être aimés.

La sagesse est simple et douce.

Un bon diplomate doit bien mentir pour son pays.

Les jeunes aiment le monde parce qu’ils ne le connaissent pas.

La joie rend fou, la douleur malheureux.

Etre juste pour ne pas offenser.

La vertu supère le sentiment.

La charité vaut plus de tout le reste.

Le meilleur plaisir est de favoriser le mérite.

Mieux la médiocrité en patrie que la bonne chance ailleurs.

Le pécheur croit en Dieu quand il a la fièvre.

La belle femme a peur plus de la fin de la jeunesse que de la mort.

Le plaisir de l’amitié supère les tourbillonnantes délices de la passion.

Personne ne met à profit les bonnes leçons.

L’amitié met la même âme dans deux corps différents.

Souvent les hommes ont peur vainement.

La compréhension rend la vie supportable.

On doit plaire aux autres sans chercher à le faire.

Amis et ennemis ont le même langage.

Dans l’ambition il n’y a pas de félicité.
  

 

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